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Après  5 et 6 ans de bons et loyaux service, Sheila Keetharuth et Angela Naggaga quittent l’organisation. Sheila a été la Directrice exécutive de novembre 2006 à Juin 2012 et Angela, la Directrice adjointe de janvier 2006 à juillet 2012.

Sheila est remplacée par Dr Aristide Nononsi du Bénin tandis qu’Angela est remplacée par Meskerem Geset Techane de l’Ethiopie. Aristide et Meskerem ont respectivement pris  fonction le 17 juillet 2012 et le 20 juin 2012 (leurs biographies se trouvent ci-dessous).

« Nous sommes honorées par les années de travail au service de l’IHRDA, en qualité de Directrice exécutive et de Directrice adjointe », ont affirmé Sheila et Angela. « Nous sommes fières des réalisations accomplies par l’organisation durant cette période et sommes reconnaissantes envers le personnel, le Conseil d’administration, les donateurs et partenaires avec qui nous avons travaillé ».

« Durant nos mandats respectifs, l’IHRDA a consolidé son travail et sa réputation d’organisation de droits humains spécialisée dans le domaine du contentieux et du renforcement des capacités ainsi que la publication de la jurisprudence africaine des droits de l’homme. L’IHRDA travaille présentement dans plusieurs pays y compris la Gambie, le Kenya, la Mauritanie, l’Ethiopie, la République démocratique du Congo, le Congo Brazzaville, le Malawi, l’Angola, l’Ouganda, et le Nigeria, offrant l’assistance juridique sous différentes formes aux victimes des violations des droits humains. Cette assistance couvre aussi bien les cas soumis aux tribunaux nationaux que ceux présentés devant la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Au moment où nous quittons, l’IHRDA s’apprête à étendre son travail aux Cours des communautés économiques régionales  et à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

De même, l’IHRDA a renforcé aussi bien son travail que le développement de son personnel. L’organisation peut présentement se baser sur les services de professionnels compétents, dynamiques et un personnel anglophone et francophone dévoué. l’IHRDA continue aussi de fournir un leadership dans le domaine du contentieux et des publications en Afrique, et entend s’investir d’avantage dans le suivi et la mise en œuvre des décisions relatives aux droits humains en Afrique dans le but de contribuer à une mise en œuvre effective de celles-ci.

Durant notre mandat, l’IHRDA a maintenu des relations de travail avec les institutions clés des droits de l’homme et développé des relations fructueuses avec les autres ONG des droits de l’homme en Afrique et au-delà. Nous les remercions et les exhortons à garder les relations cordiales. Nous remercions aussi le bureau du Procureur général de la Gambie et le National Legal Aid Agency (Agence nationale pour l’assistance juridique) pour les nombreuses années de collaboration, depuis 2005, où nous avons commencé à œuvrer pour rendre l’accès à la justice une réalité à travers notre plaidoyer pour la loi sur l’assistance juridique adoptée en 2008.

Comme le précise notre mission,  l’IHRDA s’est engagé de manière décisive pour démontrer, que l’utilisation des instruments et mécanismes africains des droits de l’homme est le meilleur moyen protéger et promouvoir les droits de l’homme. Après cinq ans et demi de management stratégique à l’IHRDA, nous pouvons affirmer avec aisance que l’équipe dirigeante sortante laisse une organisation ayant une vision et une mission claire, un ensemble de valeurs fortes, des buts et objectifs clairs. C’est notre vœu le plus sincère que l’IHRDA continue à aller de l’avant avec compétence pour faire progresser les droits de l’homme sur le continent », a déclaré Sheila.

Au moment où nous quittons, nous accueillons avec enthousiasme Aristide et Meskerem. Afin d’assurer une transition en douceur, nous avons eu avec eux ainsi qu’avec le personnel et le Conseil d’administration, des échanges fructueux pendant que nous leur passions le relai. Nous sommes heureuses de vous présenter Dr Aristide Nononsi et Meskerem Geset Techane.

Aristide a pris fonction le 17 juillet et avait dit ceci au moment de sa prise de fonction : « je suis heureux et honoré de travailler avec l’IHRDA. Je voudrais dire combien je suis impressionné par le travail de l’IHRDA dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’homme. La nouvelle équipe dirigeante dont je fais partie sera ouverte aux idées novatrices et poursuivra le travail en se basant sur la solide fondation déjà existante de l’IHRDA pour faire aller de l’avant l’organisation. »

 Dr Aristide Nononsi

Dr Aristide Nononsi est membre associé du Centre des droits de la personne et du pluralisme juridique de l’Université  Mc Gill à Montréal. Avant de rejoindre l’IHRDA, Aristide fut le Directeur exécutif du Centre d’étude sur les régions en développement  à la faculté des Arts de l’Université Mc Gill à Montréal, Canada et Senior Boulton Fellow en droit  et développement international de 2007 à 2011. Il a enseigné à la faculté de droit Mc Gill et publié sur les questions liées aux Etats fragiles, au droit international de développement, le droit des organisations internationales, les droits de l’homme, les droits des enfants, et le droit international de travail.

Aristide a également travaillé comme Secrétaire exécutif du Comité d’appel du personnel et Chef de l’Unité APCU à la Banque africaine de développement (BAD) de 1999 à 2007. Il a en outre, travaillé pour l’Organisation internationale de travail (OIT) sur le travail des enfants et les droits de l’enfant, les normes internationales du travail, le droit du travail maritime en Suisse, en Côte d’Ivoire et en Algérie de 1993 à 1999. Aristide est détenteur d’un doctorat en droit de l’Université Montesquieu Bordeaux, France, ainsi que de deux Masters, l’un en science politique de Science Po Bordeaux et l’autre en droit de l’Université de Bordeaux I, France.

Meskerem Geset Techane

Meskerem Geset Techane, est avocate à la Cour fédérale de l’Ethiopie, elle a travaillé avec l’appareil judicaire éthiopien comme juge à la Haute cour. Meskerem a en outre, travaillé dans les équipes de juristes des organisations des droits de l’homme telles que Ethiopian Women Lawyers Association dont elle fait partie du Conseil d’administration, et Ethiopian Human Rights Council. Elle est particulièrement intéressée par les questions liées aux droits de l’enfant et aux droits des femmes. Elle a aussi travaillé avec des organisations internationales œuvrant en Ethiopie, y compris les agences des Nations Unies telles que le PNUD, l’UNICEF et le HCR.

 Meskerem a aussi enseigné le droit dans différentes institutions académiques en Ethiopie et a rédigé plusieurs rapports et documents pour différentes formations en droit telles que « le genre le droit » (St Mary’s University College, 2010) ; ‘le droit pénal’ (St. Mary’s University College, 2006) ; ‘le droit des institutions’ et le ‘le droit des personnes’ (Public Service College de Oromia, 2005) ; et ‘le droit de la responsabilité extra contractuelle’(Ethiopis Distance Education College, 2005). Meskerem est détentrice d’une Licence en droit de l’Université d’Adis Ababa (2002) et un Master en droits de l’homme et démocratisation en Afrique de l’Université de Pretoria (2011).